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						 8h15, je rebranche la batterie et gaz ! La 944, à part une remise en route de vérification la veille, n’a pas tournée depuis plus de 6 mois. La première impression quand on retrouve le bestiau, c’est « putain que c’est bas ». Je démarre, mon père me suit avec ma Xantia, direction le Grand Sambuc. 6 mois que je roule en salon pullman, et la 944 me parait « brutale », même la direction assistée est difficile à tourner, et ce bruit, décidément la Xantia m’a embourgeoisé. Apres quelques kilomètres, mon père me double, il connaît la route lui ! Je me bat pour le suivre, les chevaux sont la, mais pas le couple, et la Xantia file dans les mains expertes de mon père parfois à plus de 170 Km/h sur les petites routes du Luberon. Arrivé un peut avant le col du Grand Sambuc, nous nous arrêtons ; mon père souhaite changer de voiture pour prendre en main la Porsche. Je lui dit « alors tu as attaqué », et me répond « Ha bon ? J’ai tout fait en 4 ».Je remonte dans la Xantia, j’ai l’impression d’être dans un Picasso, je tourne la clé GRRRR, mince le moteur tourne déjà ! C’est plus facile de suivre dans la Xantia, plus de chevaux, meilleur tenu de route, direction impeccable, cependant quand la route finit par se rétrécir, et les virages se resserrer, je me fais une nouvelle fois larguer ; il conduit vraiment mieux que moi …
 
 Enfin le circuit ; odeur de gommes brûlées et d’embrayage malmenés. Petites bises et poignées de main de circonstance aux collègues, je pique le casque de JD et GAZZZ. Première déception la 944 ratatouille a mis régimes : une bougie commence à fatiguer. J’attaque un peu, mon père est passager. Il me donne quelques conseils, mais je suis partagé entre le fait de gagner quelques secondes, et le plaisir de glisser. Petite bourre avec une GTA qui n’appuit pas beaucoup, puis avec une S2000, que j’arrive à suivre dans les courbes, mais qui fait parler les chevaux dans la ligne droite. Quelques coups de raquettes contrôlées, quelques décharges d’adrénaline, le circuit, la voiture, bref le bonheur. 
 Je laisse le volant à mon père, il re-apprend la propulsion, ici pas question de rétrograder autrement que les roues droites, sous peine de blocage du train arrière!! La propulsion est la quintessence du pilotage, mais est aussi révélatrice de tous les défauts du pilote …
 Puis une autre session avec Talosmimi, qui feras une vidéo (merci, c’est génial, ma femme sait maintenant ce qu’est que faire un tour de piste).
 Enfin ! JD et en piste avec la Lude, je l’attend, je le vois dans mes rétros, j’accélère devant lui, les 5 virages passent bien, mais dans la ligne droite, les chevaux de la Lude font la différence, et je ne peux rien faire, si ce n’est me faire déposer en râlant !! JD comme à son habitude freine tard, je fais de même, à la différence  que son freinage est nettement moins puissant que le mien et je manque de me l’encadrer. A nouveau les virages, je m’accroche, il prend de la distance dans le raidillon, et quand je freine au 25 mètres, plus de JD. Et oui, il est dans le bac à sable !! Pas de freins dira t on, moi je dis trop de pression allemande au cul :p
  Je me fait chronométrer a 1’’15’ puis 1’’13’ puis 1’’12’. Dommage personne pour me conter l’après midi après les précieux conseils de Lio (merci j’apprécie !!).
 Une petite remarque pou Lio, ce n’était pas mon train avant qui avait besoin d’un Torsen, il n’y a pas de chevaux qui passent par là ; c’est mon train arrière!!
 Un petit tête à queue pour Pix, c’est pas évident à rattraper quand ça part, il faut ré-accélérer, mais pas trop !! »
 BeepBeep, mon père a bien retenu ta proposition, il lui tarde déjà la prochaine foie. Arnaud, désolé de pas avoir tenu parole, je n’ai pus t’emmener l’après midi …
 La voiture aura parcourut 190 Km dans les mains de mon père, de mon ami Pix et les miennes, mais l’après midi sera rapidement écourtée par manque d’essence. Et je n’ai pas encore mon compte.
 
 Je repars vers Montpellier avec la Xantia. Quand on a encore faim de circuit, il est difficile de reprendre la route, de se rappeler son code ; et le col du Sambuc donne envie d’attaquer. Mais revoir du monde à contre sens vous remet la réalité en face : on n’y est plus …
 Je reprends donc un rythme de croisière, et prends l’autoroute. Sur le retour, fatigué, je pense que cette Xantia est vraiment peu bruyante et très confortable à 140 Km/h, je jette alors un oeil au tachymètre : 190 Km/h, toutes les sensations sont vraiment gommées !!
 Je finis enfin après 1h15 de trajet par rentrer au garage, et je pense déjà à la prochaine sortie, venir rouler avec les Japan Power est vraiment un plaisir délectable !!! 
					
  
						
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